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17 mars 2015

Au courrier aujourd'hui,

un réel espoir malgré les intempéries, Nasolo, la fille de Doris, 13 ans,

nous écrit de l'internat où elle se trouve depuis deux ans.

 

11 mars 2015

L'assemblée générale tenue le mercredi 4 mars 2015 a reconduit pour trois années le mandat des personnes en place.

Compte tenu de la nécessité de donner un nouveau souffle pour répondre à des exigences de plus en plus pressantes, il y a eu constitution d'un bureau de travail axé sur la mise en place de moyens afin de concrétiser les projets retenus en réunion :

- la formation professionnelle de 6 adolescents

- le placement de Valisoa, jeune handicapée, en milieu spécialisé

- la sécurisation des familles de Christine et François.

Merci à toutes les personnes présentes et aux nouveaux arrivés pour le soutien qu'ils nous apportent.

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Outre le cyclône, les pluies incessantes qui se sont abattues sur la capitale, ont soulevé notre inquiétude. Ce matin, Eugénie me répond par mail :

.......Les inondations  font ravage de partout, nous avons bien fait de  mettre les enfants en pension. Les familles  se plaignent du froid et de la saleté. Plusieurs ont de l’eau jusqu’à 40 cm dans leur maison, 1 m pour certains. Le problème c'est que la pluie ne cesse pas de tomber et pas moyen de faire la lessive. Les enfants sont malades, la nourriture manque, les prix du riz et du charbon ont triplé. Si on peut donner un coup de pouce aux familles ce serait le bienvenu. Pour le moment je crois qu'il ont besoin de  couvertures pour avoir chaud au moins  la nuit. De la nourriture aussi, les légumes sont très chers.......

Pour répondre aux premières urgences, nous lui octroyons la valeur de 300 euros qu'elle pourra distribuer auprès des familles. Les quartiers où elles habitent pour la plupart, sont devenus difficiles d'accès voire dangereux.

Vous trouverez des nouvelles plus précises pour chacune des familles qu'Eugénie a pu rencontrer. Pour certaines comme celle de Roseline, Eddie, Prosper, Roseline que nous savons habiter en hauteur, nous espérons que les dégâts ne les empêchent pas d'être à l'abri dans leur maison.

On constate une fois encore que rien n'est jamais acquis ni complètement sécurisé, même pour celles qui semblaient sorties d'affaires. 

Plus que jamais, nous nous devons de les accompagner du mieux possible, de les soutenir, de les aider.

 

 

7 Février 2015

Voici les dernières nouvelles de Madagascar transmises par Eugénie

Par ces temps de crise, nous ressentons aussi les difficultés de trésorerie que nous ne voudrions pas répercuter sur les familles. A cet effet, nous sommes à la recherche d'idées et de bonnes volontés pour les mettre en oeuvre. Une prochaine réunion, si vous pouvez être présents, vous permettra de donner votre avis, sinon vous pouvez nous contacter par mail noté dans l'onglet "nous contacter". Vous serez tenu informés dès que le lieu et la date seront fixés.

Et comme il n'est jamais trop tard pour formuler des voeux, Eugénie se joint à moi pour vous souhaiter une année de paix et de sérénité, dans la joie de vivre des moments de bonheurs simples.

Nicole Faure

 

18 novembre 2014

En cette nouvelle rentrée scolaire, Eugénie s'est activée une fois de plus, faisant de l'avenir des enfants sa priorité. Et son efficacité a payé : le frère et la soeur de Eddie, les enfants de Roseline et Eugène, le fils de Viviane sont désormais scolarisés. Richard est rentré à Manda avec sa soeur. C'est une belle avancée dans l'intention première que nous avions de donner un enseignement de base aux enfants. Deux familles pourtant restent problématiques principalement du fait qu'ils n'ont pas d'acte de naissance. Eugénie ne désespère pas et travaille afin d'obtenir leur reconnaissance d'identité par le tribunal, ce qui demande de nombreuses démarches.

Encore merci Eugénie.

20 Juillet 2014

Bien des choses se sont passées lors de mon dernier séjour à Tana. J'ai essayé de vous tenir informés au plus juste des événements et de vous faire partager notre vécu par quelques photos.

Nous avons procédé à une distribution massive de vêtements pour lesquels nous leur avons demandé une participation. J'ai vu ces femmes heureuses de choisir ce qu'elles voulaient et fières de pouvoir donner quelques ariary.

Je suis revenue confortée d'avoir pris, avec Eugénie, la bonne décision pour le placement des enfants. Nous leur avons tous rendu visite et chaque fois, nous avons été accueillies avec un sourire épanoui.

Avec le dispensaire de Manjakaray, nous avons passé un nouveau contrat sans rien changer aux prestations à disposition des familles mais moins onéreux pour l'association.  

Pour l'établissement des micro-crédits aux familles intéressées pour l'achat d'un terrain, il semble qu'il faut attendre un peu. Cela reste un investissement lourd au départ et les familles ne sont pas prêtes.

Quant à celles en plus grande difficulté, essentiellement Christine et François, nous avons cherché des solutions, Eugénie continue de chercher, nous ne désespérons pas mais nous devons faire avec eux, et c'est là, la difficulté.

Bonne lecture.

Nicole

 

2 Février 2014

En ce début février, j'ose encore vous présenter mes voeux les plus sincères d'une année pleine de joie et de santé pour tous pour traverser les temps difficiles que nous vivons.

Certains n'ont pas pu renouveler leur parrainage et nous en sommes désolés mais, même si cela nous met quelque peu en difficulté, nous ne laisserons pas tomber les familles accompagnées jusque là et continuerons à leur apporter notre soutien.

Orientant désormais notre action sur la scolarisation et la formation des enfants devenus adolescents, nous nous attacherons à les rencontrer pour connaitre leurs impressions, savoir comment ils vivent l'internat, l'insertion dans un milieu totalement différent de leur lieu de vie habituel, la séparation d'avec les parents et le respect des règles données par l'établissement.

Ce sera le but de mon prochain voyage et au retour, je vous tiendrai informés de tout cela.

A bientôt,

Nicole Faure

 

10 décembre 2013

A ce jour, en cette fin d'année 2013, nous avons donné un sourire et un soulagement à quatre familles dont onze enfants sont désormais scolarisés en internat, pris en charge par des éducateurs compétents. Un souci de moins pour les parents, un bonheur et un espoir pour les enfants qui vous envoient à VOUS TOUS leurs remerciements sincères. La séparation qu'en d'autres temps ils auraient décriée, ils nous en sont désormais reconnaissants. En effet, la crise plus encore violente et destructrice pour ces personnes si fragiles, les amène à écarter leurs enfants des dangers qu'ils ne peuvent maitriser.

Rappelons que nous avons agi selon leurs souhaits, sans rien imposer et que nous suivrons les enfants dans chacun des établissements où ils se trouvent.

Ce mois de décembre, mois de renouvellement des adhésions, nous comptons sur vous plus que jamais. A la lecture des situations des familles, vous vous rendrez compte qu'il est impératif que nous donnions un coup de pouce particulier à certaines d'entre elles et pour cela nous avons besoin de vous. Nous connaissons votre générosité et ne pouvons que vous remercier de nous aider à continuer notre accompagnement.

Merci à tous.

Bonnes fêtes de fin d'année.

Eugénie et Nicole.

 

7 octobre 2013

Après maintes démarches effectuées par Eugénie, nous venons de scolariser en internat les enfants de trois familles, répondant d'une part à leur demande expresse et d'autre part à notre souhait d'assurer l'avenir de ces jeunes adolescents.

D'un autre côté, nous nous réjouissons des progrès que fait Valisoa depuis qu'un kinesithérapeute et qu'une attention particulière de sa famille l'aide à fortifier ses jambes et peu à peu espérer en retrouver l'usage.

Dans les quatre foyers où nous avons proposé l'achat d'un terrain par un micro-crédit, nous nous retrouvons avec la difficulté de leur faire comprendre que nous devons d'abord prospecter puis faire des prévisions avec la mesure de nos possibilités et des leurs. C'est là aussi tout un apprentissage pour ces familles qui vivent l'instant présent. L'acquisition d'un livret d'épargne le printemps dernier, bien que très modeste, avait pour but de les préparer à cette planification.

Globalement, sur les dix-sept familles que nous accompagnons, nous constatons une avancée plus ou moins prononcée mais positive quand même sur quatorze d'entre elles. Nous ne désespérons pas pour les trois autres, une graine d'espoir est en eux, il leur appartient de l'aider à grandir désormais, sachant que nous restons à leur côté pour les encourager plus concrètement quand ils le souhaiteront.

3 septembre 2013

Les difficultés rencontrées ce printemps ne nous ont pas toujours permis d'aller au bout de certains de nos projets. Il en ressort pourtant de nombreux points positifs qui; avec Eugénie, nous ont fait prioriser l'enfant, sa sécurité, l'espoir d'une situation stable et l'aboutissement de leur projet de vie. C'est pour cela que pour certains d'entre eux, nous avons opté pour un internat qui leur donnera, à la fois, éducation et formation.

Nous poursuivons par ailleurs l'accompagnement des familles et avons proposé à celles d'entre elles les plus préparées à le vivre, l'acquisition d'un terrain pour construire leur propre maison et ceci financée par un micro-crédit. Le projet les a séduites. Il correspondait à leur demande de devenir propriétaire de leur maison étant donné la disproportion du prix des loyers par rapport à leurs revenus. Il leur appartient désormais de nous présenter leur projet que nous étudierons avant de passer ces contrats.

Nous progressons parallèlement en ajustant nos projets à leurs demandes et respectant leurs possibilités, Nous gardons bon espoir.

18 avril 2013


 

A mon arrivée fin mars, alors que je constate une nette amélioration dans le comportement de certaines familles, les premières parrainées, d'ailleurs confirmée par leurs propos, je suis obligée d'admettre que pour certaines, la réussite n'est pas encore au rendez-vous. Il semblerait qu'ils ne soient pas prêts à concrétiser l'ambition bien que modeste que nous formulions pour eux. Il va s'en dire que nous ne renonçons pas et restons présents à soulager leur quotidien jusqu'au jour où nous les sentirons capables d'assumer leur socialisation.
 L' "effet élastique" - revenir à la case départ dès que nous ne sommes plus présents - montre à quel point nos ambitions ne sont pas en phase avec leur capacité d'assimilation en vue de la seule motivation qui nous anime, sans s'octroyer aucun droit de leur imposer quoi que ce soit : scolariser leurs enfants afin de leur ouvrir les portes qui les libéreront des stigmates de la pauvreté.
 

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