18 mars 2012
Mardi 13 mars, nous avons donné notre premier cours d'alphabétisation. Marie, Lucienne, Odette, Patrick étaient présents et attentifs. Lucienne écrit et lit correctement, l'esprit vif, elle comprend vite pour effectuer les opérations plus compliquées. Marie est très attentionnée, a une belle écriture, mais la reproduit sans savoir lire le français. Quant à Odette et Patrick tout reste à apprendre même si Odette a une plus grande facilité à manier le crayon. Rendez-vous est pris pour poursuivre.
La vente des cartes ne trouvant plus le succès qu'elle avait, nous avons fourni à Sissi un stock d'épicerie qu'elle cherche à écouler sur les marches du jardin d'Ambojatovo.
Roseline est passée nous voir, sa mère est décédée à Antsirabe. Elle n'a pas d'avance pour s'y rendre. Nous participons financièrement.
Ce jeudi 15 mars, nous rencontrons l'Alliance Française pour nous renseigner sur les cours de vacances qu'elle propose. Nous prenons acte de faire passer un test d'adhésion aux enfants d'Odette, Marie, Lucienne et Patrick comme ils l'ont souhaité. Nous débuterons aux prochaines grandes vacances.
Ce vendredi, j'arpente le quartier de la Digue pour visiter une maison que nous pourrions proposer à François. Nous prévoyons de beaucoup l'assister au départ et ceci dans le but de préserver les enfants, tout en lui apportant l'opportunité d'élever des poules et des canards.
Odette, Marie, Lucienne et Patrick me rappellent qu'elles m'avaient soumis l'idée d'une journée récréative entre nous : une sortie à l'aéroport qu'elles ne connaissent pas ( à 15 kms ) leur ferait tellement plaisir. Nous mettons cette journée au programme, il ne nous reste plus qu'à l'organiser.
Chaque matin je me lève avec la ferme intention de mettre François et sa famille à l'abri. Mais ce n'est pas si simple : ici la maison est inondée en cas de pluie, là, il n'aurait pas l'occasion de trouver un petit travail ou d'élever ses poules, ou bien la personne à contacter n'est plus là... Il faut aller ailleurs, plus loin, un autre jour.
D'autres familles présentent un caractère d'urgence auquel nous apportons toute notre attention :
Doris dont le dossier pour être placée en formation a été stoppé à l'heure même où elle allait déménager, par décision du responsable de l'ONG en raison de la crise,
Baholy qui, courageusement, garde près d'elle son enfant handicapée et pour laquelle nous désirons savoir si une amélioration peut être envisagée et de quelle manière.
Nous gardons espoir pour elles comme pour tous.